24.4.07

Vingt jours après, les rescapés...

Sur les 13 canetons du début, n’en restent plus que 4. Le règne animal est dur…

Ceux qui ont survécu sont maintenant grands et forts. Leur bec et leur cou se sont allongés pour leur donner un fier profil d’adulte.

Leur duvet ébouriffé fait place à un beau plumage lisse…

Pour l’instant, mâles et femelles sont indifférenciés, tous arborent le beau sourcil noir de leur mère.

Ils font preuve d’une étonnante vivacité qui contraste avec la placidité des adultes. Quand l’un d’entre eux se lance dans un sprint, il court littéralement sur l’eau…


Le père est de retour, et même s’il est un peu en retrait, il semble vouloir jouer un rôle protecteur pour la femelle et les petits.


Treize à la douzaine


Le 3 avril, un moment attendu : la première sortie des canetons.








Une belle portée de treize. Maman peut être fière.







Les canards sont ce qu’on appelle des oiseaux « nidifuges ». A peine éclos, hop, à l’eau. Maman étant seule à les élever (Papa est parti courir le guilledou), ils doivent très vite apprendre à se débrouiller tout seuls.










…pain quotidien que la main libérale des humains leur prodigue. Entre la mère et les petits, c’est à la fois apprentissage et compétition.

Le mystère de la noiraude dévoilé

Notre voisin Jean-François, qui habite le port depuis quelques années, a répondu pour nous à la question mystère : la cane noire à reflets verts est une noire-américaine, variante outre-atlantique de notre espèce colvert. Nous ignorons encore si elle peut avoir des petits avec ses cousins d’Europe (et chanter du R&B).



Autant en emporte le vent


Le printemps arrive, certains pensionnaires s'en vont : adieu les cormorans (un dernier poisson pour la route, notez la distorsion du cou au passage du casse-croûte)…



…adieu le foulque, dont on ignore s'il a rejoint une troupe de congénères.

Souhaitons-lui bonne chance dans sa nouvelle vie.